Le moteur 2 temps

Le fonctionnement du moteur 2 temps scooter:

Cylindre / Piston

Son cycle se décompose en 2 temps moteur, et ce sur un tour complet, soit 360o.
Ce moteur très répandu, s'utilise principalement sur les motos de course de haut niveau et paradoxalement sur beaucoup de scooters et de motos de faibles cylindrée.
Pour les mêmes raisons qu'un moteur 4 temps, le moteur 2 temps s'appelle ainsi car le cycle se fait sur deux allés/retours du piston. Afin de bien illustrer pourquoi c'est un 2 temps on va décrire cela en deux étapes :
Etape 1 : Piston montant vers le point le plus haut Au dessus du piston, le mélange air/essence est comprimé dans la culasse. Au-dessous du piston, en remontant il se créer une dépression dans le carter moteur. Le piston va alors dégager la lumière d'admission et grâce à la dépression qui règne alors, le mélange air/essence va pouvoir entrer à l'intérieur du moteur.
Etape 2 : Piston descendant vers le point le plus bas Au dessus du piston, la bougie émet l'étincelle, l'inflammation du gaz se fait. La pression augmente et le piston est poussé vers le bas. C'est la détente. Arrivé à peu près au point le plus bas, le piston dégage la lumière d'échappement et les gaz d'échappement vont être poussés par le mélange frais qui arrive par la lumière de transfert qui est découvert peu après la lumière d'échappement. Ce mélange frais arrive d'autant plus vite qu'il se situe au dessous du piston et qu'il est comprimé par la descente du piston. Cette étape est appelé le balayage. Le gaz se retrouve alors au dessus du piston au moment où celui-ci remonte. Ainsi, la détente et l'échappement dans un moteur deux temps s'effectue dans le même temps.
Ainsi on voit bien qu'un moteur 2 temps effectue un cycle en effectuant un allé et un retour de piston soit un tour de vilebrequin. 




La carburation


Un moteur à besoin de carburant pour fonctionner, tel que l'essence, le diesel ou le GPL.

Le rôle de la carburation est de fournir au moteur un mélange air/essence aux proportions appropriées. Quel que soit le régime moteur, l'ouverture des gaz, l'altitude, etc...



1. LE DOSAGE:
C'est à dire le respect d'une proportion air/essence de façon à obtenir une combustion rapide et complète du mélange carburé. Le dosage détermine ce que l'on appelle la richesse.

En théorie: On estime qu'il faut brûler une proportion air / essence de 15g / 1g.
En pratique: Pour obtenir une combustion aussi complète que possible et donc une économie de carburant, on brûle une proportion air / essence d'environ 18g / 1g.

Mélange riche: Si on à une proportion de - 18g / 1g. Il n'y a pas assez d'air pour brûler l'essence, les imbrûlés se traduiront par une fumée noire à l'échappement et par une consommation excessive. A l'extrême, le moteur risque de caller.
Mélange pauvre: Si on à une proportion de + 20g / 1g d'essence. C'est un mélange qui sera long à brûler, la combustion devenant trop longue les gaz continueront de brûler pendant tout la descente du piston, ce qui provoquera un échauffement du moteur préjudiciable à son rendement thermique. Et à l'extrême, on risque de brûler les soupapes et de détériorer les bougies.

. L'HOMOGENEITE:
Le mélange gazeux résultant de l'air et de l'essence vaporisé doit être parfait. Son dosage doit être le même en tous points de la veine gazeuse.


3. L'AUTOMATICITE:
Elle permet une régulation du dosage quel que soit le régime. En effet, plus le régime augmente et plus l'essence se laisse facilement aspirer par rapport à l'air. On risque donc d'avoir un mélange trop riche. Pour remédier à cela on utilise des dispositifs d'automaticité comme une arrivée d'air additionnelle ou une régulation du débit d'essence.
















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire